dix-huit mois de recherche-action au sein d’une résidence sociale, artistique et temporaire à Strasbourg

06 ¦ 08 ¦ 2019
Habitat intercalaire

L'édito du poète

06 ¦ 08 ¦ 2019 · Habitat intercalaire S'intercaler dans l'espace et dans le temps
En questionnement Le temps qui passe
Illustration Cour de l'Odylus, juillet 2019
Auteur·e·s Doris, membre d’Horizome, en stage à l’Odylus de juin à août 2019

↘ Le temps est bon, le ciel est bleu, l’été continue d’avancer doucement et nous voilà déjà au mois d’août. Pour nous l’été Odylien touche pourtant déjà tout doucement à sa fin. Le mois d’août apporte avec sa chaleur un vent de nostalgie de l’été passé ensemble. Quoiqu’il arrive, on n’arrêtera pas le temps et il continuera d’avancer, néanmoins il prend ici une autre tournure, comme s’il avait plus d’importance, plus d’impact, comme une impression de faire les choses bien.

Faire les choses bien, c’est la sensation que me laisse l’Odylus. Quelle aventure ce fut tout de même cet été Odylien ! Imaginer des histoires et les raconter de centaines de manières différentes. Découvrir, toujours plus, et que cela soit des nouveaux plats, des nouvelles personnes et même de nouveaux aménagements de vie. Partager, toujours. Des instants de vie, du café, du tabac, qu’importe, l’idée est là…

Le plus important à l’Odylus, au final, n’est-ce pas simplement de le prendre ce temps ? D’avancer, de créer et d’imaginer tous ensemble une utopie bien réelle et bien vivante. C’est bel et bien ce qui s’est passé durant ce mois de juillet, en grande partie grâce aux artistes invités. Ils ont tant rythmé l’été. À l’aide d’une multitude de films imaginés et inventés spécifiquement pour vos histoires. De nouveaux plats, à partager tous ensemble pour ravir les estomacs de tous… Le temps de quelques après-midis, chacun a pu devenir luthiers, chanteurs, superhéros ! Ce qu’il voulait en somme. De quoi transformer un simple été, en un été magique.

Nous avons commencé à construire ici un endroit où il fait bon vivre, où le temps passe, mais passe différemment entre parties de pétanque endiablées, scènes ouvertes, photographies, coup de gueule de René, cuisine collective et cafés partagés. Le bateau de l’Odylus continue sa route tout doucement et il est bien parti pour avancer loin.

Il est temps pour Horizome de partir un peu en vacances, mais ça n’est que pour revenir plus fort à la rentrée ! Personnellement, mon temps à l’Odylus est terminé, et je ne peux pas écrire cet édito sans dire merci. Mais pour tous les autres, c’est une nouvelle résidence et son lot d’aventures qui tend ses bras pour animer le Neudorf. D’ici là, prenez soin de vous et profiter de la douceur de ce mois d’août pour nous revenir toujours plus en forme en septembre !  ↙